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En septembre, l'indice genevois des prix à la consommation recule de 0,2 % en un mois et s'établit à 103,9 points (décembre 2020 = 100). Par rapport à septembre 2021, il augmente de 3,0 %. La variation annuelle moyenne se fixe à + 2,2 %.
La variation annuelle demeure ainsi supérieure au seuil de ce qui est considéré par la Banque nationale suisse comme la stabilité des prix, à savoir 2,0 %. Cette évolution s'explique en grande partie par la forte hausse des prix de l'énergie et des carburants (+ 24,2 % en un an), considérés comme particulièrement volatils, mais aussi par le fait que les prix de la quasi-totalité des autres groupes de dépenses augmentent en un an. La variation annuelle de l'indice du renchérissement sous-jacent, qui fait abstraction des produits frais et saisonniers ainsi que de l'énergie et des carburants, s'établit à + 1,8 % (stable en un mois). D'une manière générale, le renchérissement touche davantage les biens et services de l'étranger (+ 7,7 % en un an) que ceux du pays (+ 1,6 % en un an).
A noter que le renchérissement marqué par rapport à septembre 2021 résulte essentiellement d'évolutions soutenues durant les deux premiers trimestres de 2022 (+ 1,2 % et + 1,5 % respectivement). En revanche, l'indice reste stable au troisième trimestre.
En septembre, la baisse de l'indice en un mois résulte en grande partie des produits pétroliers (- 6,3 % en un mois ; + 36,1 % en un an), dont les prix reculent pour le troisième mois consécutif, après avoir progressé fortement au cours du premier semestre (+ 41,0 %). En retirant ces produits du calcul de l'indice, ce dernier reste stable en un mois. Le prix du vin fléchit de 3,4 % en un mois (+ 4,6 % en un an) à la suite de promotions. Celui des fruits diminue de 3,4 % également (- 0,1 % en un an), notamment en raison des baies, melons et raisins. Dans l'hôtellerie (- 1,9 % en un mois ; + 4,5 % en un an) et la parahôtellerie (- 12,0 % en un mois ; - 12,9 % en un an), des baisses de prix sont enregistrées, comme souvent à cette période de l'année.
Du côté des hausses, les prix de l'habillement (+ 4,5 % en un mois ; + 3,1 % en un an), qui progressent du fait de la fin des soldes d'été, exercent l'effet le plus marqué.