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Entre le 01/01/2024 et le 31/12/2024 (domaine ) : 54 actualité(s)

En 2022, le salaire mensuel médian dans le canton de Genève atteint 7 609 francs pour 40 heures de travail par semaine (y compris cotisations sociales, indemnités, 1/12 du treizième salaire et 1/12 des prestations non périodiques versées durant l’année). Les 25 % les mieux payés touchent plus de 10 289 francs (Q3 : 3e quartile), alors que les 25 % les moins bien rémunérés gagnent moins de 5 829 francs (Q1 : 1er quartile). Ainsi, le ratio interquartile (Q3/Q1) s'établit à 1,8, comme en 2020.

Il existe de fortes disparités selon les branches économiques. Les services financiers (salaire médian : 12 501 francs), le commerce de gros (10 000 francs), qui couvre notamment les activités liées au négoce de matières premières, les télécommunications (9 941 francs), l'industrie chimique (9 760 francs) ainsi que les activités informatiques et services d’information (9 741 francs) se démarquent par les salaires les plus élevés. A l’opposé, les salaires les plus faibles se trouvent dans les autres services personnels (4 436 francs), qui englobent notamment la blanchisserie-teinturerie ainsi que la coiffure et les soins de beauté, l’hébergement et restauration (4 582 francs) et l’industrie alimentaire (4 585 francs).

Le pourcentage de salaires inférieurs à 4 000 francs baisse significativement entre 2020 et 2022, passant de 5,8 % à 2,1 %. A noter que les résultats de 2020 reflètent la situation au mois d'octobre, soit juste avant l’entrée en vigueur du salaire minimum cantonal intervenue le 1er novembre 2020. En 2022, le salaire minimum cantonal était de 23,27 francs de l'heure (soit 4 030 francs par mois pour 40 heures de travail par semaine). La proportion de bas salaires recule non seulement par rapport au seuil fixe de 4 000 francs, mais également par rapport aux seuils relatifs couramment utilisés. Par exemple, la part des salaires standardisés inférieurs à deux tiers du salaire médian genevois (soit 5 037 francs en 2020 et 5 073 francs en 2022) passe de 18,4 % à 17,1 % en deux ans.

Le salaire médian des femmes est inférieur de 2,7 % à celui des hommes (respectivement 7 500 et 7 708 francs). Cet écart n’est pas statistiquement différent par rapport à 2020 où il se fixait à 2,1 %. Parmi les hauts salaires, l'écart salarial entre hommes et femmes est nettement plus important : au troisième quartile, l'écart s'établit à 10,0 % et, au neuvième décile, il se monte à 23,1 %. Ces écarts reposent sur une simple comparaison des quantiles de salaires des femmes et des hommes et ne tiennent donc pas compte des divergences de profils entre les deux sexes.

Plus d'un tiers des salariés (35 %) touchent des prestations non périodiques (par exemple bonus, participation au bénéfice, indemnités à l’engagement ou de départ et indemnités des membres du conseil d’administration). Le montant annuel moyen de ces prestations s’établit à 22 542 francs, mais il cache des situations très différentes. En effet, si la moitié des versements sont inférieurs ou égaux à 5 070 francs (valeur médiane), au sommet de la distribution, 1 % des bénéficiaires de ce type de prestations (99e centile) touchent plus de 285 735 francs. Par rapport à 2020, le montant médian des prestations non périodiques progresse de 713 francs (+ 16,4 %) et celui du 99e centile de 45 489 francs (+ 18,9 %).

Pour en savoir plus

Tableaux et graphiques disponibles sous : Salaires et revenus du travail.



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