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En 2023, le nombre de frontaliers étrangers actifs dans le canton de Genève augmente de 4 190 personnes et s’élève à 106 409 personnes à fin décembre (résultats provisoires). La croissance se poursuit (+ 4,1 %), mais est inférieure à celle enregistrée en 2021 et 2022 (respectivement + 6,0 % et + 6,6 %). Elle reste cependant supérieure à celle observée sur la période 2014-2019 (+ 3,5 % en moyenne annuelle).
A l’échelon suisse, la hausse ralentit également en 2023 et se fixe à 3,5 %. On compte 392 831 frontaliers en activité. Depuis 2005, le nombre de frontaliers étrangers actifs dans le canton de Genève représente plus d’un quart des frontaliers qui travaillent en Suisse. A fin décembre 2023, cette part s’établit à 27 %. Genève est le premier canton employeur de frontaliers étrangers, suivi du Tessin (20 %).
Dans le canton, en 2023, les branches économiques qui ont connu les plus fortes progressions sont le « commerce de détail » (+ 416 personnes), la « santé humaine et action sociale » (+ 415), « l’hébergement et restauration » (+ 394). Les travailleurs engagés par une agence de travail temporaire, qui sont attribués par défaut à la branche économique « activités liées à l'emploi » mais dont l’activité exercée réellement n’est pas connue, enregistrent une augmentation plus modérée (+ 656 personnes) que les deux années précédentes, qui ont connu un boom avec 3 000 personnes embauchées en deux ans.
La quasi-totalité de la main d’œuvre frontalière est domiciliée en France : 74 % dans le département de la Haute-Savoie et 19 % dans le département de l’Ain. Les frontaliers sont à 62 % des hommes. Ils sont proportionnellement plus souvent engagés via des agences de placement que les femmes. Les hommes travaillent principalement dans le secteur tertiaire (74 %), notamment dans le « commerce de détail » ou les « transports et entreposage ». Dans le secteur secondaire (25 % d’entre eux), ils se retrouvent surtout dans la « construction » et la « fabrication électronique - horlogerie ». Les femmes travaillent encore plus majoritairement que les hommes dans le secteur tertiaire (89 % d’entre elles), particulièrement dans les branches « santé humaine et action sociale » et « commerce de détail ».
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