Les 21 domaines : 06. Entreprises, emploi et commerce extérieur
Commerce extérieur
Méthodologie
Statistique du commerce extérieur de la Suisse
Informations de base
La statistique du commerce extérieur de la Suisse est établie par l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF).
Les informations de méthode détaillées figurent dans les publications de l'OFDF ainsi que sur son site Internet :
https://www.bazg.admin.ch/bazg/fr/home/themes/statistique-du-commerce-exterieur-suisse.html.
La statistique du commerce extérieur est fondée sur les déclarations en douane. Elle recense les importations et les exportations de marchandises en provenance ou à destination de l'étranger. Les marchandises en simple transit ne sont donc pas prises en compte. Les importations et les exportations dont la valeur n'excède pas 1 000 francs ou la masse 1 000 kilos déclarées en procédure simplifiée selon R-25-02 chiffre 2.1.3 ne sont pas enregistrées.
La valeur correspond au prix de la marchandise facturée hors taxe (p.ex.TVA) au lieu d'expédition, augmenté des frais de transport, d'assurances et autres frais jusqu'à la frontière, alors que les rabais et les escomptes en sont déduits. A l'importation, les droits de douanes, impôts et autres redevances perçues en vertu de la législation suisse ne sont pas inclus dans la valeur; à l'exportation, ils sont ajoutés à la valeur dans la mesure où ils ne sont pas remboursables. Les valeurs sont exprimées en francs suisses.
Interprétation des résultats
A Genève, le commerce de l'or en barres, des monnaies, des métaux précieux, des pierres gemmes, des objets d'art et des antiquités porte sur des sommes considérables, sans pour autant générer une activité importante sur le plan de l'emploi. Dans le cadre de l'analyse conjoncturelle, il est par conséquent judicieux de s'en tenir au total des marchandises sans l'or en barres, les monnaies, métaux précieux, pierres gemmes, objets d'art et antiquités.
Résultats dès 2016
Afin d'améliorer la qualité de la statistique du commerce extérieur par canton, l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) a révisé la statistique en 2020, avec des résultats rétroactifs dès 2016. Les résultats ne sont pas comparables avec les résultats de l’ancienne statistique.
Cette révision est basée sur le recoupement des données des déclarations en douane avec les données du Registre des entreprises et des établissements (REE), de l'Office fédéral de la statistique, grâce au numéro d'identification des entreprises (IDE). L'IDE renseigne notamment sur l'adresse et le nombre d'emplois des entreprises et des établissements. Ces variables « adresse » et « emplois » sont utilisées pour répartir les exportations et les importations par canton. Les adresses des établissements permettent d’identifier les cantons concernés par l’activité de l’entreprise et le nombre d’emplois dans chacun des établissements est utilisé pour répartir les exportations et les importations de l’entreprise. La différence principale avec l’ancienne méthode réside dans la manière d’attribuer les exportations et les importations aux cantons. Avec l’ancienne méthode, le canton était attribué selon l’adresse de l’expéditeur, respectivement du premier destinataire, qui pouvait être une adresse d'entrepôt ou d'un intermédiaire. La nouvelle méthode considère l’adresse de l’entreprise exportatrice ou importatrice, propriétaire de la marchandise échangée.
Les résultats par groupes de produits sont basés sur la classification statistique des produits associée aux activités (CPA). Il s'agit de la nomenclature des produits en vigueur au niveau de l’Union européenne.
Résultats de 1975 à 2018
Dès 2002, les chiffres du commerce extérieur comprennent le trafic de perfectionnement à façon et les marchandises en retour. Le commerce d'électricité est en outre inclus dans les chiffres suisses (l'information ne peut pas être relevée au niveau cantonal).
Dès 2012, la statistique du commerce extérieur intègre le commerce de l'or non monétaire sous formes brutes (en barres), de l'argent sous formes brutes (en barres) ainsi que des monnaies. Par ailleurs, pour suivre les recommandations des Nations Unies et pour harmoniser les pratiques entre la Suisse et l'Union européenne en matière de statistique du commerce extérieur, la notion de « pays d'origine » est adoptée. Avant ce changement, c’est la notion de « pays de production » qui était utilisée. Par exemple, lorsqu'une marchandise originaire de Chine était dédouanée (taxée) en Allemagne, c'est ce dernier pays qui était considéré comme « pays de production ». La notion de « pays d'origine » permet donc de mieux appréhender le flux de production et l'origine effective des marchandises. Ce changement rend délicate l'interprétation des résultats des importations par pays pour l'année 2012, tant du point de vue des niveaux que des taux de variation.