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Avec un taux de participation de 36,2 % dans le canton de Genève, le scrutin du 9 février, qui ne comptait qu'un seul objet de votation fédérale (« Initiative pour la responsabilité environnementale »), a enregistré la mobilisation électorale la plus basse pour une votation fédérale depuis 2012 (28,3 % le 25 novembre 2012). La participation dans le canton a été inférieure à celle de l'ensemble de la Suisse (38,1 %).
La faible participation a été observée tant parmi les hommes (36,7 %) que parmi les femmes (35,7 %) et dans toutes les catégories d'âges : seuls les électeurs les plus âgés ont été plus d'un sur deux à se mobiliser pour ce scrutin (50,2 % pour les 65 ans ou plus), tandis que moins d'un électeur sur quatre a voté parmi les 18-39 ans (23,1 %). Comme systématiquement depuis 2020, la mobilisation des femmes est plus forte que celle des hommes dans cette dernière catégorie d'âges (23,8 % contre 22,4 %).
En l'absence de scrutins communaux, la participation électorale par commune ne révèle pas de surprises. Russin (59,6 %), Laconnex (53,7 %) et Choulex (50,0 %), fréquemment citées parmi les communes où la mobilisation est la plus forte, sont les seules où au moins un électeur sur deux a voté. A l'autre extrême, les grandes communes suburbaines affichent les taux les plus bas : 32,2 % pour Vernier et 33,9 % pour Meyrin et Lancy.
À la suite de chaque scrutin, l'OCSTAT complète les données brutes sur la participation électorale. Cet ajout permet de mettre en évidence les différences de comportement en matière de participation électorale, en fonction des principales caractéristiques démographiques (sexe, âge, état matrimonial, origine, durée de résidence dans le canton) ou géographique (commune de résidence).
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